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Les terribles inondations de Valence illustrent à quel point l’urbanisation, la bétonisation des espaces et l’artificialisation des sols rendent nos villes v…

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Les terribles inondations de Valence illustrent à quel point l’urbanisation, la bétonisation des espaces et l’artificialisation des sols rendent nos villes vulnérables. Alors que les risques d’événements climatiques extrêmes augmentent sous l’effet du changement climatique, l’adaptation de nos villes est plus que jamais une urgence. Pour Clément Gaillard, docteur en urbanisme, moins de béton, plus de sol vivant et de zones tampons capables de ralentir le ruissellement. Mais en zone très urbanisée, avec des surfaces largement imperméabilisées par la bétonisation, l’exercice est évidemment compliqué. En France, le gouvernement vient d’ailleurs d’annoncer sa volonté de remettre en cause l’objectif de Zéro Artificialisation des Sols (ZAN) pour 2050. Cette remise en cause est “ problématique”. “On a déjà des surfaces imperméabilisées qu’on pourrait densifier…

 

La COP16 Biodiversité s’est ouverte pour deux semaines à Cali, en Colombie. Les Etats vont devoir avancer sur la mise en œuvre de l’Accord de Kunming-Montréal adopté en…

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La COP16 Biodiversité s’est ouverte pour deux semaines à Cali, en Colombie. Les Etats vont devoir avancer sur la mise en œuvre de l’Accord de Kunming-Montréal adopté en 2022 qui vise à stopper et inverser d’ici 2030 la destruction des terres, des océans et des espèces vivantes. Voici les principaux enjeux résumés en 5 chiffres :

– À ce jour seuls 31 pays (dont la France) sur 196 ont soumis leur Stratégies et plans d’action nationaux pour la diversité biologique.

– L’atteinte des 20 milliards de dollars promis pour 2025sur le financement de la biodiversité.

– La mise en œuvre de l’Accord de Kunming-Montréal et de ses 23 cibles

– 230 entreprises appellent à une “ambition politique renouvelée”

–18.000 participants…

 

Les pouvoirs publics ont mis à jour douze indicateurs de suivi de l’économie circulaire qui couvrent « sept piliers » classés dans trois grands domaines : l’offre des a…

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Les pouvoirs publics ont mis à jour douze indicateurs de suivi de l’économie circulaire qui couvrent « sept piliers » classés dans trois grands domaines : l’offre des acteurs économiques (avec l’extraction/exploitation des ressources, l’écoconception, l’écologie industrielle et territoriale et l’économie de la fonctionnalité) ; la demande et le comportement des consommateurs (avec la consommation responsable et l’allongement de la durée d’usage) ; et la gestion des déchets (avec la mise en décharge et le recyclage). Les résultats sont mitigés, même si certaines avancées se démarquent, à l’image de la chute de la mise en décharge où les volumes passent de 20,8 millions de tonnes (Mt) en 2018 à 15 Mt en 2022. Quant au recyclage, il permet de fournir 19,8 % des matières utilisées en 2021. Ce taux d’incorporation a progressé de 2,3 points…

Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, accéder à l’eau, lutter contre les changements climatiques ou encore conserver les océans, les mers et les re…

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Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, accéder à l’eau, lutter contre les changements climatiques ou encore conserver les océans, les mers et les ressources marines : alors que l’horizon 2030 fixé par l’Organisation des Nations unies (ONU) se rapproche à grand pas, les 17 objectifs de développement durable (ODD) peinent toujours à se concrétiser dans les pratiques ou à s’inscrire dans les stratégies des États, des entreprises et de la société civile. Au mois de juillet dernier, seuls 17 % des 169 cibles visées par les ODD étaient en bonne voie de réalisation, selon l’ONU. La moitié d’entre elles bénéficiaient de progrès minimes ou modérés. Un tiers stagnaient ou régressaient. Du côté des entreprises européennes, la démarche semble un peu mieux intégrée, d’après le baromètre du Pacte mondial des Nations unies France…

L’Ademe présente un premier bilan d’Opérat, sa plateforme lancée en 2022 chargée de recueillir annuellement les consommations d’énergie du secteur tertiaire assujetti a…

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L’Ademe présente un premier bilan d’Opérat, sa plateforme lancée en 2022 chargée de recueillir annuellement les consommations d’énergie du secteur tertiaire assujetti au Dispositif Éco Énergie Tertiaire (DEET). Responsable de 17 % de la consommation d’énergie finale en France, le parc tertiaire doit se décarboner et abaisser sa consommation d’énergie de 40 % d’ici 2030, et de 60 % d’ici 2050. L’étude a permis de constater une baisse de 22 % des consommations énergétiques. Entre la décennie 2010 et 2022, et sans tenir compte de l’ajustement climatique, les consommations énergétiques ont donc diminué de près de la moitié de l’objectif de réduction de 40 % fixé pour 2030 par la loi Elan. On notera également une mobilisation massive des assujettis : plus de 50 % de la surface totale du parc tertiaire a été déclarée, soit près de 600 millions de m² en France…