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Dans le cadre de la stratégie déployée pour devenir le premier quartier d’affaires mondial post-carbone, l’Etablissement public Paris La Défense a lancé, en mars 2022,…

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Dans le cadre de la stratégie déployée pour devenir le premier quartier d’affaires mondial post-carbone, l’Etablissement public Paris La Défense a lancé, en mars 2022, l’appel à projets urbains mixtes et bas carbone Empreintes. Le premier site attribué est celui de Ségoffin, proche du centre de Courbevoie (Hauts-de-Seine) et au coeur du quartier Coupole Regnault. Il revient à l’équipe emmenée par Pitch Immo et GA Smart Building associée à l’architecte Alfonso Femia pour un programme nommé Synapses. Ce projet, s’il se veut exemplaire en matière de mixité des usages, l’est également dans sa conception. Il s’agira de la première tour 100 % modulaire bois de France avec des délais de réalisation raccourcis : les 220 modules seront posés à raison de 8 par jour, soit un chantier de 17 mois à compter du premier coup de pioche…

Des 22 parcelles mises en vente en 2016 dans le cadre du premier appel à projets « Réinventer Paris », la plus vaste était aussi une des plus contraintes : un triangle…

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Des 22 parcelles mises en vente en 2016 dans le cadre du premier appel à projets « Réinventer Paris », la plus vaste était aussi une des plus contraintes : un triangle de 1,7 hectare coincé dans un écheveau d’infrastructures du nord-est de la capitale, scindé en deux niveaux différents… Sept ans plus tard, piloté par le promoteur Linkcity, les architectes de l’agence TVK et les paysagistes de l’agence OLM, ce délaissé urbain bordé par les rails de la petite ceinture, ceux du RER et la rue d’Aubervilliers est devenu un véritable quartier. Cet « Ilot fertile », tel qu’il a été baptisé comprend 440 logements, des bureaux, des commerces, de l’hôtellerie, un centre sportif géré par l’UCPA, une base logistique du dernier kilomètre (centre de livraison qui abrite pas moins de mille vélos-cargos), le tout réparti dans 4 grands bâtiments qui se font face autour d’une large place végétalisée…

 

 

A l’heure du télétravail, il n’y a plus foule dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe. Une désaffection qui vient de loin et dont le Covid n’a été que le r…

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A l’heure du télétravail, il n’y a plus foule dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe. Une désaffection qui vient de loin et dont le Covid n’a été que le révélateur. Construit au coeur des Trente Glorieuses triomphantes, le lieu va devoir se réinventer. Pour ce faire, mieux vaut capitaliser sur les forces de ce territoire. D’abord, un réseau de transport unique (métro, RER, trains) qui permet d’accéder à un site qui multiplie les records en Europe : première surface de bureaux (3,7 millions de mètres carrés), plus grand centre commercial, plus grande capacité pour une salle de spectacle intérieure (Paris La Défense Arena peut accueillir jusqu’à 40.000 personnes). Le tout au coeur d’une région qui assure à elle seule près du tiers du PIB français. Un immobilier également moins cher qu’à Paris intra muros…

Les temps sont durs pour l’immobilier. Non seulement le contexte macroéconomique provoque un retournement du marché, mais la réglementation environnementale vie…

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Les temps sont durs pour l’immobilier. Non seulement le contexte macroéconomique provoque un retournement du marché, mais la réglementation environnementale vient mettre la pression sur ce secteur. Selon l’ONU l’impact du secteur de la construction est préoccupant : le bâtiment est responsable à lui seul de 40% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). En France, c’est 43 % de la consommation énergétique annuelle et près du quart des émissions de GES. Dans le même temps, certaines études montrent que cesser les constructions neuves permettrait d’économiser 8 millions de tonnes de GES pour une région comme l’IDF, soit 20 % de ses émissions annuelles, alors que rénover 20 % des logements français les plus énergivores permettrait de réduire leurs émissions de CO2 de 50 %. La rénovation (ou la réhabilitation) apparaît donc bien comme une voie prometteuse…

La demande de bureaux en région parisienne a chuté de 19 % au 2ème trimestre 2023. Le contexte économique est peu propice à la prise de décisions dans les entreprises…

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La demande de bureaux en région parisienne a chuté de 19 % au 2ème trimestre 2023. Le contexte économique est peu propice à la prise de décisions dans les entreprises et a tendance à freiner l’activité sur le marché de l’immobilier de bureaux. Mais la baisse atteint plus de 33 % sur les grandes surfaces, davantage affectées par le développement du télétravail et le « flex office », c’est-à-dire avec des postes de travail partagés entre salariés pour réduire les coûts. Paris est toujours très demandé – et dans la capitale, les réductions de surfaces sont nettement moins marquées qu’ailleurs. Malgré le ralentissement du marché des bureaux franciliens, les loyers sont stables pour les biens neufs ou restructurés, à 429 euros hors taxe par mètre carré et par an, selon Immostat…