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Les entreprises continuent de mettre tout en oeuvre pour attirer et retenir les talents. En générant de la tension sur les recrutements, le marché a naturelleme…

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Les entreprises continuent de mettre tout en oeuvre pour attirer et retenir les talents. En générant de la tension sur les recrutements, le marché a naturellement poussé les organisations à s’intéresser à des sujets auxquels elles n’accordaient guère d’attention auparavant. Elles jugeaient qu’ils n’étaient pas de leur ressort… Sauf qu’un ou une salarié qui dépense une énergie folle à jongler avec son emploi du temps pour soutenir un parent dépendant ou encore pour suivre un traitement d’aide à la fécondité alourdit considérablement sa charge mentale. Et met indirectement à mal… sa productivité. De nombreux groupes l’ont compris dont AXA qui a déroulé début octobre toute une panoplie de mesures en matière de santé et de bien-être à l’attention de ses collaborateurs. Autant de dispositifs qui se posent en drivers d’engagement, en éléments de différenciation et en atouts de recrutement…

À la fin de l’année 2020, alors que les employeurs commençaient à prôner le retour au bureau, certains ont insisté pour que les travailleurs se présentent en personne l…

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À la fin de l’année 2020, alors que les employeurs commençaient à prôner le retour au bureau, certains ont insisté pour que les travailleurs se présentent en personne le vendredi afin d’éviter un glissement vers des week-ends de trois jours. Mais la pénurie de main-d’œuvre ayant fait pencher la balance du côté des employés, certains d’entre eux ont pu négocier le travail à domicile, en particulier le vendredi, et s’accorder de plus en plus d’heures de travail plus flexibles ce jour-là. Alors que de plus en plus d’entreprises adoptent un modèle hybride, les travailleurs expliquent que la concentration du travail de bureau vers le milieu de la semaine signifie que la plupart des tâches et des réunions cruciales sont organisées les mardis, mercredis et jeudisMalgré ces résultats prometteurs, la semaine de quatre jours n’est pas encore largement adoptée par les employeurs…

Deux enquêtes révèlent que les jeunes diplômés se radicalisent dans leur rapport au travail en entreprise. L’entreprise ne fait envie qu’à la moitié d’entre eux… 67 % c…

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Deux enquêtes révèlent que les jeunes diplômés se radicalisent dans leur rapport au travail en entreprise. L’entreprise ne fait envie qu’à la moitié d’entre eux… 67 % comptent gagner moins d’argent mais avoir plus de temps libre. Même ceux issus d’école de commerce tournent le dos à 53 % au modèle classique de la « gagne ». 50 % envisagent un parcours professionnel hors du salariat permanent, 18 % rêvant de travailler en indépendant, dans une association ou pour sa propre structure. Ils préfèrent à 92 % « réussir leur vie personnelle en conciliant au mieux vie personnelle et vie professionnelle quand 7 % avancent pour priorité « avoir une belle carrière ». Cela ressemble désormais à un poncif mais la quête de sens de la nouvelle génération reste omniprésente dans leurs réponses. Et, surprise, ils inspirent maintenant les générations précédentes et même les patrons…

Sur les 11 à 13 millions de Français qui accompagnent régulièrement un proche, 4 à 6 millions d’actifs concilient cette action avec leurs contraintes professionnelles….

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Sur les 11 à 13 millions de Français qui accompagnent régulièrement un proche, 4 à 6 millions d’actifs concilient cette action avec leurs contraintes professionnelles. Une mobilisation individuelle rendue nécessaire par l’insuffisance des structures d’accueil collectives et de personnels intervenants. L’engagement de tous ces aidants représente un coût évalué à quelque 200 milliards d’euros par an, qui, s’il devait être supporté par notre système social, le mettrait en péril. L’Etat a mis en place des congés spécifiques (congés de proche aidant, de présence parentale, de solidarité familiale), donnant droit à des allocations journalières. Mais leur montant demeure bien insuffisant. C’est pourquoi l’aménagement de la prise en charge au sein des entreprises demeure prioritaire, quand nombre de salariés aidants agissent encore aujourd’hui dans l’ombre de crainte de perdre leur emploi…

Libérer les salaires de la confidentialité. Voilà l’objectif d’une décision récemment rendue par la Cour de cassation, permettant aux salariées de demander la cons…

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Libérer les salaires de la confidentialité. Voilà l’objectif d’une décision récemment rendue par la Cour de cassation, permettant aux salariées de demander la consultation des fiches de paie de leurs collègues masculins à poste équivalent. La juridiction a estimé que « la communication de ces bulletins de paie était indispensable à l’exercice du droit à la preuve et proportionnée au but poursuivi, à savoir la défense de l’intérêt légitime de la salariée à l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail. » Une avancée qui encourage les entreprises à davantage de transparence. La jurisprudence devrait être renforcée par une directive adoptée en avril dernier par l’Union européenne. Elle prévoit qu(en cas« d’écart salarial de plus de 5% qui ne peut être justifié par des critères objectifs et non-sexistes », des sanctions pourront être appliquées…