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Les acheteurs publics peuvent passer leurs marchés publics en recourant à une procédure sans publication préalable d’un avis de marché lorsque, pour des raisons techniq…

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Les acheteurs publics peuvent passer leurs marchés publics en recourant à une procédure sans publication préalable d’un avis de marché lorsque, pour des raisons techniques, artistiques ou tenant à la protection de droits d’exclusivité, le marché ne peut être confié qu’à un opérateur économique déterminé. La question de l’exclusivité se pose notamment pour la passation de marchés informatiques successifs. Dans une décision du 9 janvier 2025, la Cour de justice de l’Union européenne est venue préciser que, pour recourir à cette procédure dérogatoire, le pouvoir adjudicateur doit établir que la situation d’exclusivité ne lui est pas imputable. Une telle imputabilité s’apprécie sur la base des circonstances de fait et de droit entourant la conclusion d’un contrat…

Pointée du doigt pour sa capacité à propager les microbes, la pratique de la bise avait très fortement diminué pendant la pandémie. Depuis, elle a repris du service…

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Pointée du doigt pour sa capacité à propager les microbes, la pratique de la bise avait très fortement diminué pendant la pandémie. Depuis, elle a repris du service dans la sphère privée mais n’a jamais vraiment redécollé au bureau. Une évolution des pratiques qui a soulagé certains salariés pour qui la bise s’apparentait à « un calvaire ». D’autres regrettent la disparition de ce rituel, qu’ils jugeaient « important », « sympathique » et « convivial ». Mais alors, qu’est-ce qui a remplacé la bise ? « Il n’y a pas un salut unanime », on observe une prédominance des « checks » dans l’univers start-up et d’un simple « bonjour » parfois accompagné d’un salut de la main dans les milieux plus corporate. En ne faisant plus la bise mais en la remplaçant pas un signe de tête, nous prenons plus en considération la personne que nous saluons car nous nous efforçons d’avoir un contact visuel et donc un réel intérêt pour elle…

Cinq ans après le Covid-19, le télétravail – le plus souvent en mode hybride – reste controversé. On observe même un recul du travail à distance dans plusieurs grandes…

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Cinq ans après le Covid-19, le télétravail – le plus souvent en mode hybride – reste controversé. On observe même un recul du travail à distance dans plusieurs grandes entreprises comme Tesla, Google, Apple ou Ubisoft. De nombreux arguments sont avancés : le manque de cohésion sociale, la perte de créativité et de productivité… Pourtant, de nombreux travaux montrent que le télétravail augmenterait la productivité et favoriserait même l’innovation. Les entreprises se tromperaient-elles de cible quand elles font le procès du télétravail ? Derrière les arguments en faveur d’un retour au bureau, il semblerait que les véritables motivations soient parfois moins avouables : ce serait une façon déguisée de pousser les collaborateurs à la démission. Cette différence de perception pourrait bien déboucher sur un grand divorce…

Le quartier d’affaires est particulièrement calme le vendredi, jour préféré des salariés pour télétravailler. Au grand dam des commerçants et restaurateurs des en…

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Le quartier d’affaires est particulièrement calme le vendredi, jour préféré des salariés pour télétravailler. Au grand dam des commerçants et restaurateurs des environs. Pour tenter de les faire revenir au bureau, le quartier et les employeurs se mobilisent. Pour lisser la fréquentation de leurs bureaux, des entreprises serrent la vis. « Certaines imposent la présence obligatoire de 50 % des effectifs chaque jour ou encore le non-cumul du télétravail le lundi et le vendredi au sein d’une même semaine ». Mais plutôt que d’encadrer davantage la pratique du télétravail, certaines entreprises préfèrent passer par des incitations. C’est le cas de Sanofi où les 520 salariés du siège se voient offrir depuis fin 2023 un brunch haut de gamme, sous forme de buffet, ce jour-là. Alors que 25 % des salariés du site faisaient le déplacement le vendredi, ils sont désormais 85 % ce jour-là…

En 2005, la loi Handicap venait renforcer l’obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés, et imposer aux entreprises de mettre en place la compensation du h…

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En 2005, la loi Handicap venait renforcer l’obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés, et imposer aux entreprises de mettre en place la compensation du handicap pour garantir le maintien dans l’emploi des salariés concernés. Vingt ans après, malgré les aides, notamment financières, à leur disposition, les entreprises restent peu nombreuses à avoir mis en place les aménagements de postes de travail ou d’organisation nécessaires pour que cette compensation devienne réalité. En effet, les actifs en situation de handicap continuent d’être largement discriminés sur le marché du travail, avec un taux d’emploi à seulement 39 %. Pour mieux faire, les mesures compensatoires ne suffiront pas, et une révolution culturelle reste à faire…