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Pour les professionnels de la propreté les planètes semblent alignées pour remettre le travail en journée sous les feux des projecteurs : mise en avant des métiers de…

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Pour les professionnels de la propreté les planètes semblent alignées pour remettre le travail en journée sous les feux des projecteurs : mise en avant des métiers de l’hygiène après déjà 2 ans de crise sanitaire, montée en puissance de la RSE auprès des donneurs d’ordres, recommandation n° 17 du Livre Bleu 2022 de la FEP, sortie du film « Ouistreham »… Au travers de témoignages et d’enquêtes conduites par la FEP, 92% des entreprises de propreté qui sont passées au travail en journée/en continu sont satisfaites. Un chiffre qui atteint les 95% lorsque ce sont les clients qui sont interrogés. Il n’en demeure pas moins que des freins subsistent, à commencer par l’inertie, voire la réticence d’un certain nombre de donneurs d’ordres, public notamment, qui ne sont pas encore prêts à revoir leur organisation et changer les habitudes de leurs salariés…

L’étude MSI Reports, réalisée au cours du 1er semestre 2021 prend en compte les effets de la crise du Covid-19 dans les prestations de propreté et de services a…

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L’étude MSI Reports, réalisée au cours du 1er semestre 2021 prend en compte les effets de la crise du Covid-19 dans les prestations de propreté et de services associés, mais s’attache également à anticiper l’activité et les nouvelles demandes qui pourront être induites par cette crise sanitaire sans précédent. « Outre un « effet volume », les prestations complémentaires ont tiré le marché en vertu d’un prix facturé plus important. Les donneurs d’ordres ont en effet souvent accepté des tarifs plus élevés, devant la dimension stratégique de ces prestations. Les prochaines années poseront plusieurs défis à la filière. Citons notamment la disparition des prestations Covid-19, la généralisation du télétravail, la croissance des prestations à l’usage ou encore la problématique de la valorisation du métier et le travail de jour…

Lampes à UV, revêtements antimicrobiens, nébuliseurs d’ozone… Les innovations se bousculent sur un marché encore peu structuré. Prudence. Pour l’heure, les ent…

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Lampes à UV, revêtements antimicrobiens, nébuliseurs d’ozone… Les innovations se bousculent sur un marché encore peu structuré. Prudence. Pour l’heure, les entreprises s’en remettent plutôt aux protocoles et autres labellisation covid-freee des espaces de travail. Contrôle des mesures de distanciation, des sens de circulation, des désinfections… Un marché lui aussi très disputé. Après l’offre «Business ready», le cabinet de certification Socotec a lancé le mois dernier, avec le spécialiste de l’événementiel Hopscotch, un service «Meeting ready». Son grand concurrent, Bureau Veritasaffiche les labels «AllSafe, Safeguard et le package «redémarrer votre activité»…

Il y a quelques mois le groupe Michelin se lançait dans la production de masques pour l’ensemble de ses salariés avec entre 1,5 M et 2,7 M de masques chirurgicaux  p…

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Il y a quelques mois le groupe Michelin se lançait dans la production de masques pour l’ensemble de ses salariés avec entre 1,5 M et 2,7 M de masques chirurgicaux  par mois. En Bretagne ce sont 5 usines qui sont sorties de terre en un an, et produisent aujourd’hui 26 millions de masques par an. En matière de solutions désinfectantes et de gels hydroalcooliques les industriels français ont eux aussi montré leur capacité à adapter leur outil mais également à investir pour répondre à une demande qui a explosé et continue de se maintenir à un niveau important. Inévitablement cette mobilisation exceptionnelle des acteurs de l’hygiène et la désinfection a eu un effet d’aubaine pour tous les opportunistes et escrocs de tous poils qui ont flairé les bonnes affaires…

«Ce n’est plus un marché balbutiant, il est en phase de décollage mais loin d’être généralisé», déclare Philippe Jouanny, président délégué de la Fédération des entreprises de la propreté (FEP)…

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«Ce n’est plus un marché balbutiant, il est en phase de décollage mais loin d’être généralisé», déclare Philippe Jouanny, président délégué de la Fédération des entreprises de la propreté (FEP). Apparus il y a 3 à 4 ans, les robots, plus fiables technologiquement et de plus en plus autonomes, investissent les espaces vastes et dégagés (gares, aéroports, entrepôts, centre commerciaux…) mais sont loin d’être présents dans tous les contrats de propreté. Trop tôt. Leur prix s’élève aujourd’hui entre 20.000 à 70.000 euros, «soit deux années de salaire d’un agent». Un montant vite rentabilisé pour les entreprises où le budget propreté représente jusqu’à 60 % des dépenses des services généraux…