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Marquage au sol, port du masque, prise de température, horaires décalés ou encore développement du télétravail, la protection des salariés en vue d’un retour dans les e…

Marquage au sol, port du masque, prise de température, horaires décalés ou encore développement du télétravail, la protection des salariés en vue d’un retour dans les entreprises commence à se mettre en place. Pour reprendre l’activité en toute sécurité, les entreprises avancent sur 4 fronts : garantir que les bâtiments où vont revenir les salariés n’est pas contaminé ; traiter les conditions collectives de santé et de sécurité ; réorganiser le travail et les positions de travail (bureaux en quinconce) dans le respect des règles de distanciation (1 mètre entre deux salariés ou 2 mètres selon l’Organisation mondiale de la santé) ; et identifier qui peut revenir et quand, en tenant compte des plus fragiles (antécédentscardiovasculaires, diabète…

Dans une décision du 14 avril, le tribunal de Nanterre (92), saisi en référé par le syndicat Sud, a exigé d’Amazon France qu’il limite son activité aux commandes

Dans une décision du 14 avril, le tribunal de Nanterre (92), saisi en référé par le syndicat Sud, a exigé d’Amazon France qu’il limite son activité aux commandes de produits essentiels (alimentaires, d’hygiène, médicaux), le temps que les mesures sanitaires mises en œuvre dans ses entrepôts soient jugées suffisantes. Les juges demandent à Amazon d’évaluer les risques professionnels liés au Covid-19, et de «prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs». Pour la 1ère fois le juge délivre un cahier des charges des moyens pour limiter le risque de contamination et permettre une mise à jour efficace du document unique d’évaluation des risques en y associant les représentants du personnel…

Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) demande de ne pas utiliser le terme «vigile» pour désigner un agent de sécurité privée. Contrôle d’accès…

Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) demande de ne pas utiliser le terme «vigile» pour désigner un agent de sécurité privée. Contrôle d’accès, rondes de surveillance, respect des consignes, palpation, intervention de première urgence, guidage des forces de sécurité et des équipes de secours, traçabilité des interventions, spécialisations dans les domaines cynophile, aéroportuaire, technologique, du transport de fond, de la protection rapprochée…  les agents de sécurité privée remplissent des fonctions multiples. Alors que le terme de «vigile» a une image de peu de cas et de mauvaise réputation, les concitoyens reconnaissant depuis des années l’utilité des agents de sécurité, et plus en cette période de confinement

Là où les autorités d’autres pays ont publiquement reconnu la nécessaire et utile participation de la sécurité privée à la continuité de l’activité pour les lieux enco…

Là où les autorités d’autres pays ont publiquement reconnu la nécessaire et utile participation de la sécurité privée à la continuité de l’activité pour les lieux encore ouverts ou ceux fermés et restreints à sécuriser, rien de tel en France», regrette le GES. En crise, la professsion se sent mal-aimée. Des autorisations de circuler aux places réservées en crèche ou école pour les enfants des agents de sécurité au travail, en passant par l’accès spécifique au matériel de protection sanitaire pour ceux intervenant dans les hôpitaux, pharmacies, supermarchés, la liste des récriminations est longue. Le sujet est tout sauf anodin : Les effectifs nécessaires pour assurer une sécurité minimum pourraient manquer rapidement..