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Dix dirigeants d’entreprise de “sécurité” parmi les plus importants de la profession ont créé un collectif baptisé “Urgence sécurité”, «afin de sortir de l’impasse et et d’agir enfin !».Patrick Senior PDG de…

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Dix dirigeants d’entreprise de “sécurité” parmi les plus importants de la profession ont créé un collectif baptisé “Urgence sécurité”, «afin de sortir de l’impasse et d’agir enfin !». Patrick Senior PDG de BSL Sécurité, porte parole provisoire et à l’origine du collectif affirme «Le marché de la surveillance humaine est aujourd’hui sous respiration artificielle. Il s’effondre sur le plan des marges avec un retour de prix anormalement bas, si bien que les faillites sont de nouveau nombreuse». Un manifeste, publié par ces 10, cite : L’ irrespect du Code de sécurité intérieur ; des réglementation sociales et fiscales (de certains concurrents) ; la nouvelle obligation de formation continue coutant 30 M€ par an ; la perte de 1% du CICE, surcoût 30 M€. Les signataires représentent 55.00 salariés, 2,1 Mds €…

La banque disposait déjà d’un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (Cert) et d’un Centre opérationnel de sécurité (Soc). Elle réalise régulièrement des tests de pénétration…

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La banque disposait déjà d’un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (Cert) et d’un Centre opérationnel de sécurité (Soc). Elle réalise régulièrement des tests de pénétration, « des pen tests » dans le jargon, et des revues de code. Depuis quelques mois, elle s’est aussi lancée dans le bug bounty. Très prisée par les entreprises américaines mais beaucoup plus confidentielle en Europe, cette méthode consiste à faire appel à une communauté de chercheurs, qu’on appelle les « hackers blancs » ou « hunters » (chasseurs en français), pour détecter des failles informatiques dans le cadre d’un programme bien défini. Les hunters sont ensuite rémunérés à la faille détectée…

À 57 ans, ce colonel de réserve de la gendarmerie nationale dirige Torann-France qu’il fonda en 1987 et compte plus de 2.000 col- laborateurs. Pierre Brajeux profita de la croissance du secteur…

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À 57 ans, ce colonel de réserve de la gendarmerie nationale dirige Torann-France qu’il fonda en 1987 et compte plus de 2.000 collaborateurs. Pierre Brajeux profita de la croissance du secteur dans le contexte “post-attentat”. Le CA du groupe à quasiment doublé de 2013 à 2017, passant de 34 à 61 M d’€. Cette société basée à La Garenne-Colombes (92), figure désormais dans le top 20 des entreprises de Sécurité privée. Dans un secteur tiraillé entre filiales de géants mondiaux, le patron de Torann France, élu président du Medef des Hauts de Seine en 2014, fit le choix de rester indépendant et de multiplier les activités : gardiennage, protection rapprochée, télésurveillance et formation à La Défense…

Hier, au 7ème Gala de la Sécurité de l’Agora éponyme, sur le thème « Que sera la sécurité dans 10 ans ?”, le président du groupe Triomphe Sécurité, déclara «C’est aujourd’hui que cela se prépa…

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Hier, au 7ème Gala de la Sécurité de l’Agora éponyme, sur le thème « Que sera la sécurité dans 10 ans ?”, le président du groupe Triomphe Sécurité, déclara «C’est aujourd’hui que cela se prépare et on a perdu beaucoup de temps. On ne pourra pas avoir des entreprises et un métier puissants si l’on ne dispose pas “enfin” d’une organisation patronale et syndicale forte et unie. Il n’y pas de métier structuré sans organisation professionnelle puissante. Il faudra plus intégrer les nouvelles générations et innover !». Il estime qu’il faut moins d’acteurs, sans travailleurs indépendants, sans sous-traitance, avec des agents mieux formés, mieux payés, utilisant plus de technologie…

Présentée au lendemain de la vague d’attentats qui ensanglantèrent la France comme un sujet d’urgence nationale, la question de l’armement des agents de sécurité privée pourrait faire long feu…

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Présentée au lendemain de la vague d’attentats qui ensanglantèrent la France comme un sujet d’urgence nationale, la question de l’armement des agents de sécurité privée pourrait faire long feu… Entre autres obstacles à l’emploi d’agents de sécurité armés : le coût des prestations. Il pourrait se révéler huit fois plus élevé qu’une prestation classique. Une heure de gardiennage classique est évaluée actuellement à 18€, 19€, mais pourrait grimper jusque’à 80€ en intégrant les actions de formation, de contrôle et la logistique indispensable à l’armement d’un agent. Un coût à multiplier encore par deux pour répondre à l’obligation légale d’assurer ce type de prestation exclusivement en binôme…