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Chroniques

• Perspectives futures du GES

  Frédéric Gauthey , Président du GES

  Lundi 3 Février 2020

  Les premiers vœux du jeune GES, né le 5 juin dernier du rapprochement du SNES et de l’USP furent l’occasion pour son président de dresser quelques perspectives futures.  

  Désormais, le GES est installé pleinement partout où il devait l’être, et cela en force : au Cnaps, dans les départements et bien sûr dans les instances paritaires. Au final, la sécurité privée n’a pas vu une telle mobilisation de ses représentants patronaux et de ses entreprises depuis qu’elle est officiellement reconnue par la loi de 1983 et par la convention collective de 1985. C’était l’objectif de la réunification.

  Sur le fond, le GES a commencé à retisser les liens du dialogue social. Notamment, l’accord sur les salaires pour 2020 est porteur d’une ambition, d’une trajectoire pluriannuelle forte avec une hausse de la masse salariale globale de 10 % pour 2022. Pour tirer cette profession du marasme existant, il faut qu’elle redevienne attractive et que les salaires fassent un peu plus rêver les candidats.

  Mais cette prise de responsabilité en appelle une autre : celle de nos partenaires sociaux. Ainsi, un agenda social ambitieux a été discuté et est une des conditions d’atteinte des 10% de hausse de la masse salariale globale.

  Ce dialogue social, cette trajectoire de hausse de la masse salariale, nous amènent sur nos relations avec nos clients. Bien sûr, et nous l’avons calculé, cette hausse entraînera un impact sur les coûts des entreprises et  

  Les premiers vœux du jeune GES, né le 5 juin dernier du rapprochement du SNES et de l’USP furent l’occasion pour son président de dresser quelques perspectives futures.

  Désormais, le GES est installé pleinement partout où il devait l’être, et cela en force : au Cnaps, dans les départements et bien sûr dans les instances paritaires. Au final, la sécurité privée n’a pas vu une telle mobilisation de ses représentants patronaux et de ses entreprises depuis qu’elle est officiellement reconnue par la loi de 1983 et par la convention collective de 1985. C’était l’objectif de la réunification.

  Sur le fond, le GES a commencé à retisser les liens du dialogue social. Notamment, l’accord sur les salaires pour 2020 est porteur d’une ambition, d’une trajectoire pluriannuelle forte avec une hausse de la masse salariale globale de 10 % pour 2022. Pour tirer cette profession du marasme existant, il faut qu’elle redevienne attractive et que les salaires fassent un peu plus rêver les candidats.

  Mais cette prise de responsabilité en appelle une autre : celle de nos partenaires sociaux. Ainsi, un agenda social ambitieux a été discuté et est une des conditions d’atteinte des 10% de hausse de la masse salariale globale.

  Ce dialogue social, cette trajectoire de hausse de la masse salariale, nous amènent sur nos relations avec nos clients. Bien sûr, et nous l’avons calculé, cette hausse entraînera un impact sur les coûts des entreprises et donc sur les prix se situant dans une fourchette minimale de 15 à 20 %. Nos clients vont donc devoir être mis à contribution, mais c’est dans leur intérêt d’avoir des agents de sécurité d’une autre envergure, de qualité, mieux formés, mieux payés. Enfin, nous ne réussirons cette bascule qu’en recourant également aux technologies et au numérique.A ce stade, vous voyez que nous arrivons à la question de la régulation économique de notre secteur et à une partie de nos propositions dans le cadre du continuum de sécurité et d’une future loi sur la sécurité intérieure.

  Comme je l’ai déjà souligné, nous ne sommes pas particulièrement demandeurs du continuum de sécurité. C’est l’État qui a besoin de partenaires. Or, pour pouvoir assurer de façon effective et efficace ce continuum, un certain nombre de modifications de la régulation de notre secteur, une montée en compétence et une reconnaissance plus que symbolique sont d’abord nécessaires. Alors là, seulement, ce continuum de sécurité pourra se mettre en œuvre.

  Pour conclure, vous voyez, nous n'avons pas perdu de temps, nous avons des perspectives clairement articulées et enfin nous souhaitons aboutir sur des projets bien concrets.

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• Vegetal@Work : tous acteurs du design biophilique !

  Cyrille Schwartz, Dirigeant Corporate Garden & Aura Aquaponie

  Lundi 27 Janvier 2020

  

  Une récente étude du Think Tank La Fabrique Spinoza s’est intéressée aux nouveaux aménagements de bureaux et des espaces de travail de demain. On y retrouve une forte présence du végétal avec la biophilie plus que jamais au cœur des espaces.

  Ce concept, repris par le biologiste Edward O. Wilson en 1984, désigne le besoin de nature chez l’Homme. S'il est vrai que c’est sans aucun doute un attrait inné ressenti par nous tous, le design biophilique qui permet de créer ou de recréer ce lien  perdu avec la nature, ne l'est pas.

  En effet, si les années 70, 80 et 90 furent celles de l’urbanisation à outrance, notre décennie est celle de la prise de conscience : perdre tout contact avec la nature est néfaste pour l’Homme. De multiples études ont  montré que les espaces gris et bétonnés étaient anxiogènes, qu’un bureau  dénué de tout rappel à la nature était à l’origine de 10% des absences des collaborateurs. À l’inverse, l’introduction d’éléments naturels est associée à une amélioration du bien-être, de la créativité et a un impact positif sur la santé.

  

  Une récente étude du Think Tank La Fabrique Spinoza s’est intéressée aux nouveaux aménagements de bureaux et des espaces de travail de demain. On y retrouve une forte présence du végétal avec la biophilie plus que jamais au cœur des espaces.

  Ce concept, repris par le biologiste Edward O. Wilson en 1984, désigne le besoin de nature chez l’Homme. S'il est vrai que c’est sans aucun doute un attrait inné ressenti par nous tous, le design biophilique qui permet de créer ou de recréer ce lien  perdu avec la nature, ne l'est pas.

  En effet, si les années 70, 80 et 90 furent celles de l’urbanisation à outrance, notre décennie est celle de la prise de conscience : perdre tout contact avec la nature est néfaste pour l’Homme. De multiples études ont  montré que les espaces gris et bétonnés étaient anxiogènes, qu’un bureau  dénué de tout rappel à la nature était à l’origine de 10% des absences des collaborateurs. À l’inverse, l’introduction d’éléments naturels est associée à une amélioration du bien-être, de la créativité et a un impact positif sur la santé.

  Ainsi, le design biophilique va œuvrer pour le bien-être des occupants d’un bâtiment en les reconnectant à la nature. En effet, il s’inscrit dans «la révolution des détails» décrite par le philosophe Bruno Latour : implanter le design biophilique dans les espaces urbains passe par un ensemble de modifications minimes — l’introduction d’un mur végétal, d’un aquarium, l’utilisation de bois… – qui, quand on les additionne, contribuent à un éveil autour des enjeux environnementaux en redonnant à la nature une place dans l’esprit des Hommes.

  L’éducation au design biophilique est donc essentielle. Essentielle pour le monde de l’entreprise, afin d’œuvrer pour le bien-être des employés tout en préservant la planète. Essentielle pour tous , car le design biophilique est plus qu’un simple concept, mais un engagement personnel et collectif.

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• La sécurité privée est sauvée !

  Geoffroy Castelnau, Adminstrateur du GES, Membre du CNAPS, Président de DPSA IDF

  Lundi 20 Janvier 2020

  Cela faisait plus de vingt ans que la sécurité privée ne roulait pas sur d’aussi bonnes bases.

  Après de longues négociations, les deux syndicats professionnels se sont regroupés en un seul GES (Groupement des Entreprises de Sécurité) représentant autant les PME que les grands groupes. (200 adhérents)

  En moins de six mois le GES a trouvé de nouveaux locaux, a créé un nouveau site internet, a une nouvelle agence de communication et un cabinet de lobbying à son service.Des permanents supplémentaires dont un DRH sont en cours de recrutement et de nombreuses commissions se mettent en place.

  Avec près de deux cents adhérents, la représentativité a été validée à plus de 80% par le ministère du travail. Des TPME, PME et groupes en sécurité privée, travaillent ensemble dans un bon état d’esprit.

  Le dialogue social a repris et permettra aux salariés de la branche de bénéficier d’une revalorisation de leur salaire de +2,6% au 1er trimestre 2020. Les partenaires sociaux ont signé l’accord début novembre 2019.

  Le GES participe à la création du Livre Blanc sur la sécurité demandé par le ministre de l’intérieur. Le GES a fait tout un ensemble de propositions pour faire évoluer notre profession après vingt ans d’immobilisme. Ses 15 administrateurs sont déjà chacun au travail sur des sujets bien différents qui vont du social à l’économique, à l’événementiel, etc... Le GES vient d’adhérer au MEDEF mais aussi à la CPME LE GES a participé aux 30 ans de la COESS à Rome et a représenté la France au sein du syndicat européen de la sécurité privée. Le GES participe aux travaux préliminaires sur le sécurité des jeux olympiques de 2024. Le GES a noué des liens forts avec le CDSE pour proposer des réformes fortes dans le livre blanc. Le GES a fait son 1er congrès à la Baule en présence de Laurent Nunez et de Geoffroy Roux de Bezieux pour le Medef. Quatre nouveaux membres du GES ont été nommés au CNAPS pour représenter la profession de la sécurité privée.

  Cela faisait plus de vingt ans que la sécurité privée ne roulait pas sur d’aussi bonnes bases.

  Après de longues négociations, les deux syndicats professionnels se sont regroupés en un seul GES (Groupement des Entreprises de Sécurité) représentant autant les PME que les grands groupes. (200 adhérents)

  En moins de six mois le GES a trouvé de nouveaux locaux, a créé un nouveau site internet, a une nouvelle agence de communication et un cabinet de lobbying à son service.Des permanents supplémentaires dont un DRH sont en cours de recrutement et de nombreuses commissions se mettent en place.

  Avec près de deux cents adhérents, la représentativité a été validée à plus de 80% par le ministère du travail. Des TPME, PME et groupes en sécurité privée, travaillent ensemble dans un bon état d’esprit.

  Le dialogue social a repris et permettra aux salariés de la branche de bénéficier d’une revalorisation de leur salaire de +2,6% au 1er trimestre 2020. Les partenaires sociaux ont signé l’accord début novembre 2019.

  Le GES participe à la création du Livre Blanc sur la sécurité demandé par le ministre de l’intérieur. Le GES a fait tout un ensemble de propositions pour faire évoluer notre profession après vingt ans d’immobilisme. Ses 15 administrateurs sont déjà chacun au travail sur des sujets bien différents qui vont du social à l’économique, à l’événementiel, etc... Le GES vient d’adhérer au MEDEF mais aussi à la CPME LE GES a participé aux 30 ans de la COESS à Rome et a représenté la France au sein du syndicat européen de la sécurité privée. Le GES participe aux travaux préliminaires sur le sécurité des jeux olympiques de 2024. Le GES a noué des liens forts avec le CDSE pour proposer des réformes fortes dans le livre blanc. Le GES a fait son 1er congrès à la Baule en présence de Laurent Nunez et de Geoffroy Roux de Bezieux pour le Medef. Quatre nouveaux membres du GES ont été nommés au CNAPS pour représenter la profession de la sécurité privée.

  Mais il nous reste tant de choses à faire pour rétablir nos marges et participer au Continuum de sécurité voulu par tous. Nous avançons sur la garantie financière, la limitation de la sous-traitance à deux niveaux, le statut juridique de l’agent, etc...

  Les premiers vœux 2020 de ce nouveau syndicat professionnel auront lieu mardi 28 janvier au soir au Pré Catelan. Pour en savoir plus : www.ges-securite-privee.org

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• Enjeux et perspectives du marché immobilier francilien

  Grégoire de la Ferté, Executive Director, Bureaux Ile-de-France, CBRE

  Lundi 13 Janvier 2020

  

  2019 : année d’atterrissage pour le marché tertiaire francilien ?

  C’est le constat qui ressort à l’aune des chiffres publiés. En effet, l’année 2019 fait face à une baisse de la demande placée (2,3 millions de m² placés en 2019) soit une baisse de 10% par rapport à 2018, qui reste toutefois légèrement supérieure à la moyenne décennale.

  Si la demande exprimée par les utilisateurs est restée forte, le ralentissement des transactions s’explique par la pénurie d’offres en Ile-de-France. A fin 2019, l’offre immédiate atteint un niveau historiquement bas avec 2,7 millions de m² disponibles (-8% par rapport à 2018).

  Le second semestre affiche de très belles performances grâce au dynamisme des surfaces > 5 000 m2 et à la signature de plusieurs méga-deals de plus de 30 000 m2. Le scénario d’un soft landing en 2019 se confirme donc. Enfin, compte-tenu des loyers élevés et du manque d’offres, un report vers d’autres arrondissements parisiens (hors Quartier Central des Affaires) et la 1ère couronne est en cours et devrait permettre un rattrapage progressif des valeurs locatives par rapport aux quartiers traditionnels (Etoile-Centre). Un renouvellement de l’offre de qualité en 2020-2021 ? Au 1er octobre 2019, l’offre future certaine progresse légèrement (+8% par rapport à fin 2018) et atteint 2 014 700 m2, dont 1 241 400 m2 de surfaces neuves/restructurées > 5 000 m2.

  Ce renouvellement de l’offre de qualité est attendu en 2020-2021 avec en moyenne 544 000 m2 disponibles ces 2 prochaines années. Cette offre neuve sera principalement localisée à La Défense (10 livraisons d’ici 2022 dont les tours Landscape, Alto et Trinity), dans le Croissant Ouest (16 livraisons d’ici 2022 dont Latitude à Courbevoie, Upside et Origine à Nanterre) et en 1ère couronne (20 livraisons d’ici 2022, dont IRO à Châtillon, Swell à Clichy et Move à Fontenay-sous-Bois).

   

  

  2019 : année d’atterrissage pour le marché tertiaire francilien ?

  C’est le constat qui ressort à l’aune des chiffres publiés. En effet, l’année 2019 fait face à une baisse de la demande placée (2,3 millions de m² placés en 2019) soit une baisse de 10% par rapport à 2018, qui reste toutefois légèrement supérieure à la moyenne décennale.

  Si la demande exprimée par les utilisateurs est restée forte, le ralentissement des transactions s’explique par la pénurie d’offres en Ile-de-France. A fin 2019, l’offre immédiate atteint un niveau historiquement bas avec 2,7 millions de m² disponibles (-8% par rapport à 2018).

  Le second semestre affiche de très belles performances grâce au dynamisme des surfaces > 5 000 m2 et à la signature de plusieurs méga-deals de plus de 30 000 m2. Le scénario d’un soft landing en 2019 se confirme donc. Enfin, compte-tenu des loyers élevés et du manque d’offres, un report vers d’autres arrondissements parisiens (hors Quartier Central des Affaires) et la 1ère couronne est en cours et devrait permettre un rattrapage progressif des valeurs locatives par rapport aux quartiers traditionnels (Etoile-Centre). Un renouvellement de l’offre de qualité en 2020-2021 ? Au 1er octobre 2019, l’offre future certaine progresse légèrement (+8% par rapport à fin 2018) et atteint 2 014 700 m2, dont 1 241 400 m2 de surfaces neuves/restructurées > 5 000 m2.

  Ce renouvellement de l’offre de qualité est attendu en 2020-2021 avec en moyenne 544 000 m2 disponibles ces 2 prochaines années. Cette offre neuve sera principalement localisée à La Défense (10 livraisons d’ici 2022 dont les tours Landscape, Alto et Trinity), dans le Croissant Ouest (16 livraisons d’ici 2022 dont Latitude à Courbevoie, Upside et Origine à Nanterre) et en 1ère couronne (20 livraisons d’ici 2022, dont IRO à Châtillon, Swell à Clichy et Move à Fontenay-sous-Bois).

   

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• Une nouvelle année, de nouvelles aventures…

  , Directeur de la rédaction de Facilities

  Lundi 6 Janvier 2020

  

  En ces premiers jours de cette nouvelle décade, recevez mes vœux les plus chaleureux et sincères pour que l'année 2020 se déroule dans la joie, la sérénité et le succès de vos engagements, qu'ils soient professionnels, personnels ou familiaux, composants indissociables de nos vies.

  Avec notre Newsletter hebdomadaire et le Guide dont la vingt-sixième édition vous parviendra ce mois de janvier, nous vous accompagnerons dans les arcanes du monde des Services et du Facilities pour vous aider à avancer et découvrir les novations au sein des vingt-trois activités le composant.

  Je tenais également à vous remercier de votre fidélité et de votre confiance qui n'ont jamais fait défaut au fil des années et sans lesquelles Facilities ne serait pas ce qu'il est devenu.

  Très belle année 2020 !

  

  En ces premiers jours de cette nouvelle décade, recevez mes vœux les plus chaleureux et sincères pour que l'année 2020 se déroule dans la joie, la sérénité et le succès de vos engagements, qu'ils soient professionnels, personnels ou familiaux, composants indissociables de nos vies.

  Avec notre Newsletter hebdomadaire et le Guide dont la vingt-sixième édition vous parviendra ce mois de janvier, nous vous accompagnerons dans les arcanes du monde des Services et du Facilities pour vous aider à avancer et découvrir les novations au sein des vingt-trois activités le composant.

  Je tenais également à vous remercier de votre fidélité et de votre confiance qui n'ont jamais fait défaut au fil des années et sans lesquelles Facilities ne serait pas ce qu'il est devenu.

  Très belle année 2020 !

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