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De petits robots, caisses blanches montées sur six roues circulent sur les trottoirs dans l’indifférence générale à Milton Keynes, une ville située près de Londres. C…

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De petits robots, caisses blanches montées sur six roues circulent sur les trottoirs dans l’indifférence générale à Milton Keynes, une ville située près de Londres. Ces livreurs automatiques font partie du paysage depuis plus de 3 ans, livrant les courses faites en ligne. Avec la pandémie, les robots ont été très sollicités et se sont rendus indispensables : tout le monde avait besoin de livraisons sans contact. L’entreprise vient de conclure un nouvel accord avec la chaîne de supermarchés Co-op, pour mettre à disposition 300 nouveaux robots d’ici la fin de l’année. Bardé de caméras et capteurs, le robot est autonome à 99%. Si l’automate bloque face à une situation inconnue, un opérateur peut en prendre le contrôle à distance.  Mais ils suscitent les critiques des syndicats, qui craignent de les voir prendre le travail des humains…

Parallèlement à l’essor des ventes de la petite reine et de la livraison à domicile, provoqué par la crise sanitaire, des coopératives de cyclo-logistique fleurissent u…

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Parallèlement à l’essor des ventes de la petite reine et de la livraison à domicile, provoqué par la crise sanitaire, des coopératives de cyclo-logistique fleurissent un peu partout. « C’est un modèle encore en construction, dans lequel nous insistons sur la qualité de l’emploi, qui n’existe pas dans les plates-formes numériques » recourant à des microentrepreneurs, souligne Fatima Bellaredj, déléguée générale de la Confédération générale des sociétés coopératives et participative – les SCOP- qui accompagne les porteurs de projets. Pour salarier les livreurs, ces structures ne se sont pas axées sur la livraison de repas, domaine peu rentable. Elles proposent une palette de services propres et pratiques en ville comme la livraison de colis «jusqu’à 200 kilos», paniers de légumes bio et locaux, transport des encombrants à la déchetterie…

La SNCF a officialisé, auprès du constructeur Alstom, la première commande française de trains à hydrogène pour le compte de 4 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bo…

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La SNCF a officialisé, auprès du constructeur Alstom, la première commande française de trains à hydrogène pour le compte de 4 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie. Cette commande porte sur 12 trains (trois par région), pour un montant total d’environ 190 millions d’€. Les rames (dites « bimodes », car elles peuvent aussi se brancher sur une caténaire, lorsque la voie est électrifiée) sont composées de 4 voitures embarquant 218 passagers, à 160 km/heure, avec une autonomie de 400 à 600 kilomètres. Elles circuleront à partir de 2023. Ce mode énergétique, dans lequel une pile à combustible fabrique de l’électricité à partir d’un réservoir d’hydrogène et rejette de l’eau, suscite un fort engouement. La filière hydrogène française est soutenue par un plan d’Etat de 7,2 milliards d’euros lancé en septembre 2020…

Pour s’adapter aux zones urbaines où la circulation est interdite aux véhicules polluants, les fameuses ZFE en France, nombre de logisticiens ont opéré la transition é…

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Pour s’adapter aux zones urbaines où la circulation est interdite aux véhicules polluants, les fameuses ZFE en France, nombre de logisticiens ont opéré la transition énergétique de leur flotte et ont opté pour des VE et des triporteurs. C’est notamment le cas de Carrefour qui a fait appel, pour la livraison de ses courses en centre-ville, à la coopérative des coursiers bordelais ou encore Monoprix qui a remis les vélos cargos à la mode, en partenariat avec la plateforme Stuart. Pour répondre au boom de l’e-commerce, le secteur se digitalise permettant d’anticiper et optimiser les trajets des flottes. De nouveaux concepts émergent, dont l’expérimentation s’avère déjà effective. Boîte aux lettres intelligentes, points relais de voisinage, consignes, transport fluvial, bateaux transformés en entrepôts flottants mais aussi drones sont ainsi envisagés…

Avec les restrictions sanitaires, les plateformes de livraison ont vu leur poids se développer considérablement. La plupart comme Uber Eat ou Deliveroo font appel…

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Avec les restrictions sanitaires, les plateformes de livraison ont vu leur poids se développer considérablement. La plupart comme Uber Eat ou Deliveroo font appel à des livreurs indépendants mais Just Eat a décidé de tourner le dos à l’uberisation, avec l’embauche de 4.500 livreurs en CDI d’ici fin 2021. Cette stratégie apparaît à rebours de celle de ses concurrents qui, il y a quelques mois encore, déployaient un dispositif de lobbying exceptionnel pour contrer une réglementation californienne leur demandant de requalifier leurs livreurs en salariés. Ce choix plus social est indispensable pour redorer l’image d’un secteur très décrié pour ses pratiques. Il répond à la fois à un besoin de professionnalisation et une attente sociale de responsabilité des plateformes que ce soit de la part des clients ou des restaurateurs. Toutefois, côté syndicats, on reste prudent.