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Le chiffre est alarmant. Selon une étude du cabinet de conseil Empreinte humaine et OpinionWay, pas moins de 45% des salariés disent se sentir en détres…

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Le chiffre est alarmant. Selon une étude du cabinet de conseil Empreinte humaine et OpinionWay, pas moins de 45% des salariés disent se sentir en détresse psychologique. L’enquête, réalisée auprès de 2 030 salariés français, indique même que 13% des salariés interrogés se sentent en état de détresse psychologique élevé. Un état caractérisé par des symptômes de dépression et d’épuisement. Plus inquiétant encore, près d’un salarié sur trois (29%) dit présenter un risque de développer une dépression à court ou moyen terme, un pourcentage en hausse de 2 points par rapport à l’année dernière. L’entreprise reste la principale cause de ce mal-être puisque parmi les 45% de salariés en état de détresse psychologique, 7 personnes sur 10 estiment que ce sentiment est relié «au moins partiellement au travail …

Déserté du jour au lendemain du fait de la pandémie du Covid-19, puis réintégré progressivement, et généralement sur un rythme d’occupation moindre du fait de l’adop…

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Déserté du jour au lendemain du fait de la pandémie du Covid-19, puis réintégré progressivement, et généralement sur un rythme d’occupation moindre du fait de l’adoption massive du télétravail sur un mode alterné, le bureau aura connu en cinq ans une profonde évolution. Le rôle premier des locaux de l’entreprise a fortement muté, passant du lieu quasi-exclusif de la production du travail au lieu de la socialisation qui crée l’unité organisationnelle.  Concrètement, les activités requérant de la concentration – et donc du calme et la possibilité de contrôler son environnement immédiat – seront conservées pour le télétravail, alors que les tâches plus courtes, faciles à mener et/ou impliquant des collègues seront pour le bureau. Dans cette logique, les individus se déclarent plus performants. Avec pour conséquence, la remise en question du rôle du middle management…

La crise sanitaire a marqué un tournant dans l’organisation du travail, accélérant le développement du télétravail et renforçant la prise de conscience autour des con…

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La crise sanitaire a marqué un tournant dans l’organisation du travail, accélérant le développement du télétravail et renforçant la prise de conscience autour des conditions de travail. Pourtant, 5 ans après, si certaines évolutions ont perduré, de nombreux secteurs connaissent une intensification du travail et une pression accrue. Les travailleurs de première et deuxième lignes, qui ne pouvaient télétravailler, continuent d’alerter sur la dégradation de leurs conditions : surcharge de travail, polyvalence imposée, baisse des effectifs. Dans les bureaux, le télétravail a permis un meilleur équilibre entre vie professionnelle et privée, mais il s’accompagne aussi de nouvelles attentes en matière de productivité et d’un contrôle parfois renforcé. Des études récentes, soulignent une stagnation, voire une dégradation de la santé mentale des salariés…

 

Selon la 11e édition du baromètre de l’observatoire de la vie au travail Actineo, les « GenZ » nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, sont 67% à a…

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Selon la 11e édition du baromètre de l’observatoire de la vie au travail Actineo, les « GenZ » nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, sont 67% à avouer « faire ce qu’il y a à faire, sans plus« , contre 43% en moyenne. « C’est un peu bête et méchant, je vais faire ce qu’on me demande, point à la ligne« , témoigne Chloé, salariée dans une grande entreprise culturelle. « S’il y a des urgences qui tombent en fin de journée, c’est de mettre des barrières et dire ‘ok, mais moi je pars à telle heure’. » Comme une majorité de jeunes actifs, elle cherche un sens à son quotidien. « Dans une très grande entreprise, on n’est qu’un maillon de la chaîne et je pense qu’on a du mal à voir la finalité de notre travail », estime-t-elle. D’après le baromètre, cette génération a besoin de stimulation constante…

 

Cette année encore, l’une des principales attentes des jeunes actifs français porte sur l’équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle (53 % en 2024, contre…

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Cette année encore, l’une des principales attentes des jeunes actifs français porte sur l’équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle (53 % en 2024, contre 51 % en 2022), d’après le « Baromètre du bonheur au travail vu par les jeunes », publié ce mardi 4 mars par le groupe ISC Paris et BVA Xsight. Ils estiment que ce critère participe à leur sentiment de bien-être au travail. À une nuance près ! Pour que cet équilibre vie pro-vie perso reste satisfaisant, l’employeur a intérêt de favoriser la fexibilité des horaires plutôt que le télétravail partiel. Car la plupart de ces jeunes n’ont pas les moyens financiers et/ou matériels de télétravailler dans de bonnes conditions. D’autre part, le télétravail les prive d’interactions sociales au quotidien, ce qui peut accroître leur sentiment d’isolement…