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Alors que les dirigeants d’entreprise ne cachent plus leur désir de faire revenir les salariés au bureau, certains la jouent cash Outre-Manche et Atlantique e…

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Alors que les dirigeants d’entreprise ne cachent plus leur désir de faire revenir les salariés au bureau, certains la jouent cash Outre-Manche et Atlantique en proposant à leurs salariés de toucher des primes au présentiel. Vouloir “acheter” la venue des collaborateurs au bureau pose un autre problème. Cela ne sous-entendrait-il pas que venir au bureau, c’est terrible ? “Je pense que les collaborateurs seraient moins insatisfaits à court terme mais à moyen terme, je ne crois pas que cela pourrait marcher car l’argent est un levier de motivation éphémère. De plus, en face, cette insatisfaction créerait une incompréhension de la part des dirigeants. Tout le monde serait perdant”, précise Sandrine Dorbes, spécialiste des questions de rémunération. Elle insiste sur le fait que la rémunération n’est pas qu’un sujet technique, mais avant tout un sujet émotionnel…

On mesure la force d’une nation à bien des critères. Il en est un auquel on ne prête pas assez attention, qui est pourtant essentiel : la capacité à garder et attirer…

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On mesure la force d’une nation à bien des critères. Il en est un auquel on ne prête pas assez attention, qui est pourtant essentiel : la capacité à garder et attirer les talents. Selon le classement fourni depuis 2013 par l’INSEAD. Les Etats-Unis se classent au 4^e rang, suivis de plusieurs pays d’Europe du Nord tels que la Suède (5^e), les Pays-Bas (6^e), la Norvège (7^e) et la Finlande (8^e). Viennent ensuite l’Australie (9^e), le Canada (15^e) et la Nouvelle-Zélande (18^e). Et la France n’est qu’au 19^e rang. Plus généralement, et contrairement à ce qu’on claironne ici ou là, la France n’attire ni les investissements étrangers (moitié moins que l’Allemagne), ni les artistes, ni les chercheurs, ni aucun de ceux qui peuvent faire bouger un pays. Dans un monde où, par nature, les talents sont de plus en plus nomades, ce classement évoluera bientôt beaucoup plus vite…

De nos jours, la notion même de « bureau » est en pleine redéfinition, et la controverse autour des politiques de retour à celui-ci s’intensifie. Pour les dirigeants, l…

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De nos jours, la notion même de « bureau » est en pleine redéfinition, et la controverse autour des politiques de retour à celui-ci s’intensifie. Pour les dirigeants, le dilemme est réel : comment rendre attrayant un retour en présentiel pour des employés qui ont été convaincus, pendant et immédiatement après la pandémie, que le travail à distance était tout aussi efficace et représentait une « nouvelle normalité » ? Nous devons continuer à expérimenter et à évaluer ce qui convient réellement à tous, sans précipiter notre jugement sur ce qui est « le meilleur », tant que cette période d’expérimentation n’est pas achevée. Et s’il existe des avis et des données divergents quant à l’impact du télétravail sur la productivité et la culture d’entreprise, il est évident que la possibilité de choisir son mode de travail est essentielle pour beaucoup…

Les études prospectives sur le travail ne manquent pas. De l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) à l’Institut national de recherche e…

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Les études prospectives sur le travail ne manquent pas. De l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) à l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), en passant par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), les chercheurs et les statisticiens s’efforcent d’anticiper le monde de demain. Les grandes tendances préfigurent souvent une version sombre de l’avenir nourrie par la part d’inconnu des transformations en cours. La dernière note du Fonds monétaire international chiffre à presque 40 % l’emploi mondial exposé par l’IAsur l’impact de l’IA. L’analyse prospective « Le Travail en 2040 », présentée par l’INRS fin 2023, annonce, de son côté, une perte d’autonomie des salariés dans l’organisation de leur travail. L’essor d’un management algorithmique nous promet de faire monter d’un cran le niveau de contrôle et de stress des salariés. Pourtant l’Anact comme l’INRS essaient de faire en sorte qu’on aboutisse à un futur plus agréable …

Au sortir de la crise sanitaire, les entreprises françaises font face à des mutations profondes de l’organisation du travail avec les nouvelles attente…

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Au sortir de la crise sanitaire, les entreprises françaises font face à des mutations profondes de l’organisation du travail avec les nouvelles attentes des salariés pour un environnement plus flexible. Comme l’indique une étude du groupe AXA de mai 2023, les troubles psychologiques (incluant le syndrome du burn-out) sont les premières causes des arrêts maladie de longue durée en France qui ont atteint un niveau record. Pour lutter contre ce fléau, de nombreuses recherches en économie comportementale  mettent en évidence l’impact l’engagement des salariés. Encore faut-il comprendre ce qui se cache derrière la notion d’engagement. Un collaborateur dit “engagé” est psychologiquement investi dans son travail. Il travaille avec passion et enthousiasme, assure un niveau élevé de performance et cherche constamment de nouvelles façons d’améliorer sa contribution…