Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • Chief happiness officer, gadget ou réelle utilité ?

    Isabelle de Marnix Facilities

    Isabelle de Marnix - Facilities, site du Facility management

    Né dans la Silicon Valley, le Chief Happiness Officer (CHO) fait partie de ces nouveaux métiers qui ont traversé l’Atlantique et se développent aujourd’hui en France dans de nombreuses entreprises de la start’up aux grands groupes.

    À quoi servent-ils ? M. ou Mme Bonheur (traduction littérale) a pour objectif de veiller au bien-être des salariés au travail, mieux encore à leur bonheur. On comprend que la fonction suscite souvent de la curiosité et, parfois, un peu d’incrédulité.

    Détrompez-vous, cette tendance est fondée sur des raisons moins humanistes que stratégiques. L’objectif est de rendre les salariés les plus efficaces possible et de leur apporter une qualité de vie pour attirer et retenir les talents.

    De nombreuses études (Harvard, MIT…) montrent le lien existant entre le plaisir au travail et la performance : « un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, ou encore neuf fois plus loyal ».

    De même, plusieurs auteurs se sont intéressés à démontrer les bienfaits du bonheur au travail : l’Américain Tony Hsieh, cofondateur de Zappos, auteur de L’entreprise du bonheur (2011), le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage Happy Hour is 9 to 5 (2014) ou encore Laurence Vanhée avec son best-seller Happy RH, le bonheur au travail (2013). Première Chief Happiness Officer de Belgique, cette spécialiste des RH, aujourd’hui consultante, livre les méthodes qu’elle a appliquées avec succès dans sa propre administration, la Sécurité sociale belge, avant de créer sa propre entreprise.

    De quoi donner à réfléchir sur l’intérêt du bonheur au travail, inspirer ceux qui étaient en quête de nouvelles manières de travailler ou mettre un nom sur des pratiques en devenir…