Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • Immersion dans l’image

    Serge MARIE Directeur de la rédaction et Éditeur de Facilities

    Serge MARIE - Facilities, site du Facility management

    Les images de très haute qualité vont nous entourer de plus en plus, grâce à des technologies LED ou de projection laser qui arrivent à maturité.
    Image numérique, puis image en HD (1920 x 1080 pixels), et maintenant image en UHD (Ultra High Définition) (3840 x 2160 pixels)…. Ou n’aurait pu croire que la qualité de l’image avait atteint son asymptote. Il n’en est rien. Outre la résolution, de nouveaux paramètres améliorent encore et toujours le réalisme des images artificielles, au point de ne plus pouvoir les distinguer des images réelles.
    La restitution de ces grandes qualités d’image est aujourd’hui possible grâce aux progrès réalisées dans le secteur des LED (ou Diodes Electro Luminescentes). Leur qualité d’image est telle que Samsung a lancé un mur d’image LED spécialement conçu pour les salles de cinéma. La salle 8 de 172 places du Pathé Beaugrenelle à Paris a été la première salle française à être équipée d’un assemblage de dalles LED de 10,24 m de base, sur 5,4 m de haut.
    Autre technologie, les sources lumière laser ont gagné en puissance lumineuse, pouvant atteindre 50.000 lumens. Les projecteurs ont également gagné en compacité et en économie de consommation électrique ce qui a permis le développement de l’habillage des monuments ou des murs, appelé « video mapping ».
    Avec la fête des lumières en décembre, la ville de Lyon a fait office de pionnière, ainsi que la ville de Chartres, dont la cathédrale est illuminée par un spectacle son et lumière pendant la moitié de l’année. De même, l’atelier des lumières, ancienne fonderie dans le 11e arrondissement parisien a transformé les murs et les sols intérieurs en surface de projection. Pas moins de 140 projecteurs Barco permettent de couvrir l’intégralité de la surface, plongeant le spectateur dans un univers graphique très immersif. Du sol en passant par les murs, les projections ne présentent pratiquement aucune discontinuité et donnent l’impression d’évoluer dans un immense tableau, en perpétuel mouvement de plus de 3.300 m2.