Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • La Bio inspiration, prendre la nature comme modèle?

    Cyrille Schwartz Dirigeant Corporate Garden

    Cyrille Schwartz - Facilities, site du Facility management

    Nous sommes en proie à tant d’interrogations face à un monde qui semble se fracturer.
    Il s’agirait désormais de construire une société qui ne ponctionnerait pas les ressources naturelles et ne générerait pas des déchets polluants toujours plus nombreux… Serait-ce une utopie, une réalité de faible ampleur ou bien un avenir ré-enchanté pour le plus grand nombre ? Réponse à suivre…
    Une chose est sûre : le vivant est une source d’inspiration sans limite pour nos organisations, nos villes, nos habitats et nos espaces de vie. Des entreprises s’engagent et répondent aux nouveaux besoins d’une population en quête d’équilibre et de retour au vivant. Qui sont-elles ?
    Woodlight a développé un système de bioluminescence, applicable à tous types de végétaux, permettant aux plantes d’émettre leur propre lumière, et ce, sans aucune source lumineuse ou électrique, diminuant de même la pollution lumineuse.
    Lyspackaging apporte sa solution végétale : veganbottle, des emballages en matière végétale, biodégradables, compostables et/ou recyclables. Cette vraie alternative innovante utilise des coproduits de la canne à sucre afin de lutter contre la pollution des plastiques traditionnels. Un développement et une fabrication Made In France.
    Atelier Sumbiosis, un projet unissant traitements et tissus dans une optique symbiotique, fait collaborer le vivant et les matériaux souples dans une perspective de recherche par le design. Le designer, Tony Jouanneau, est spécialisé dans la recherche de savoir-faire textiles en collaboration avec le vivant. Un projet qui réunit chercheurs, scientifiques et artisans pour faire éclore les écosystèmes des savoir-faire textiles de demain.
    Ironie du sort, les sandales de plage et tongs sont le symbole des activités humaines et participent grandement à la pollution marine. Faites de pétrole et de d’additifs chimiques, elles sont très polluantes et nécessitent au moins 500 ans pour se dégrader, sans compter leur impact sur les sols, eaux, faune et flore.
    Aujourd’hui, à la demande de la société Biothings et grâce à Guillian Graves de Big Bang Project, une alternative plus durable à la sandale en plastique est née : Eti O’ri. Les chaussures sont fabriquées à partir de déchets ostréicoles (coquilles d’huîtres broyées) et d’un lien naturel leur conférant une certaine flexibilité. Une sandale biodégradable et confortable. Enfin, pour éviter qu’elle soit jetée dans la nature en fin de vie, le client peut échanger ses chaussures usagées contre une paire neuve. Qui dit mieux ?