Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • La sécurité privée s’inscrit durablement dans le paysage de la sécurité générale

    Facilities d'après les propos de Michel Ferrero, Président du SNES

    Facilities d'après les propos de Michel Ferrero, Président du SNES - Facilities, site du Facility management

    Alors que le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls , fait les dernier arbitrages concernant sa toute première loi sur le secteur de la sécurité privée dont le projet ( actualisation du Livre VI de la Sécurité intérieure) est sur son bureau depuis fin avril, l’organisation patronale du gardiennage et de la sécurité privée, le SNES, a révèlé cette fin de semaine, le 28 juin, lors du » 21 ème Congrès National de la Sécurité Privée », les résultats du premier grand sondage national IPSOS sur la perception qu’ont les français du secteur.
    L’image que renvoie le secteur des entreprises et agents de sécurité est double :
    – d’un côté un métier plutôt reconnu : la sécurité privée s’inscrit dans le paysage de la sécurité générale et est jugée utile à  la société ,
    – de l’autre, le métier souffre – comparativement aux forces de sécurité publique – d’un déficit d’image que traduisent des attentes fortes des français en terme de points d’amélioration.
    La nécessité patente d’une amélioration de l’image de marque globale de la sécurité privée, et plus particulièrement des agents ressort très nettement. C’est donc en toute cohérence que parmi les axes de progrès proposés, ce soit la formation, notamment continue, qui constitue la priorité d’action pour plus d’1 français sur 2.
    Par ailleurs, réalistes, les français sont au final très partagés quant à  l’attribution de davantage de possibilités d’intervention au privé, avec cependant sur ce plan une confiance un peu plus accrue à  l’égard des entreprises elles-mêmes qu’à  l’égard des agents en tant qu’individus isolés.
    En conclusion, une profession utile à  la société (69%) mais jugée comme un métier difficile ( 73%) , un métier mal reconnu (75%) mais constituant un atout complémentaire pour la sécurité du pays (59%).