Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • « Le Monde qui vient »

    Christophe Victor Auteur et conférencier

    Christophe Victor - Facilities, site du Facility management

    Dans son dernier livre « Le Monde qui vient » Christophe Victor analyse comment les mutations technologiques bouleverseront demain notre monde… pour le meilleur ou pour le pire ?
    Le monde change, et il change à une vitesse jamais connue jusque-là. La convergence des technologies (nanotechnologies, biotechnologies, informatique, cognitivisme) nous précipite dans ce que certains appellent déjà la  » quatrième révolution industrielle « . Nous avons à peine intégré et compris la troisième (celle des nouvelles technologies de l’information) que nous voilà plongés dans une nouvelle : celle de l’intelligence artificielle, des thérapies géniques, des nouveaux matériaux…
    Pour la première fois, l’homme a à sa portée la capacité de manipuler la matière à l’échelle atomique, de modifier génétiquement des êtres vivants, d’augmenter son potentiel physique et cognitif… jusqu’à modifier les lois de la nature et l’essence même de l’être humain.
    Promesse d’un monde meilleur et danger d’un avenir qui vous échappe sont les deux faces d’une même médaille : celle du progrès technologique. Ce n’est pas nouveau ! Si ce n’est que les bouleversements qu’il entraîne sont de plus en plus rapides, ses impacts potentiellement considérables, et que ses principaux promoteurs ne sont plus les scientifiques ou les États démocratiques, mais quelques géants privés ou régimes autoritaires, qui sont en train de mettre la main sur des pans entiers de l’économie mondiale (données, information, santé, finance, assurance, etc…).
    Le Monde qui vient n’est pas par nature pire ou meilleur que le monde que nous quittons : il sera ce que nous en ferons. Nous en sommes convaincus, il existe un chemin entre l’utopie techno-libertarienne de la Silicon Valley, le modèle techno-dirigiste qui se construit en Chine et la tentation du retour en arrière ou du repli sur soi des populistes de tous bords. C’est à nous, de le bâtir !