Chroniques - Facilities, site du Facility management Chronique

  • Paysages d’intérieur

    Christophe Boutavant & Pierre Darmet Ingénieur paysage & Directeur marketing

    Christophe Boutavant & Pierre Darmet - Facilities, site du Facility management

    Extrait de l’article sur l’importance des plantes d’intérieur pour la santé, à retrouver en intégralité sur Facilities, en cliquant ici
    Les années 2020 ouvrent la voie à de multiples formes, des plus rustiques aux plus high tech du «paysagisme d’intérieur». L’innovation se situe d’une part dans la diversification des végétaux cultivés, avec l’apparition de potagers d’intérieur, mais aussi dans la diversification des usages : coworking, lieux de restaurations et, tiers-lieux.

    Un engouement qui touche les jeunes, à la maison comme au travail. En témoigne le succès des ventes éphémères de plantes, dans les grandes villes de France ou l’éclosion de jeunes pousses spécialisées dans l’aménagement végétal intérieur.
    La crise sanitaire liée à la COVID-19 et le développement du télétravail ont fait naitre aussi de nouvelles aspirations, qui pourraient être résumées par des bureaux favorisant les échanges interpersonnels et un contact accru avec la nature.

    Le végétal a des effets sur des éléments de confort. En présence de plantes, l’humidité relative augmente de manière significative, passant de 25 à 30 %, atteignant ainsi la valeur minimale recommandée (LOHR et al., 1992). D’autre part, la poussière – en partie responsable des toux d’irritation citées dans le « mal des bureaux » – est réduite de près de 20 % avec les plantes (LOHR et al., op. cit.).

    A Oslo, l’absentéisme au travail est passé de 16 à 6 % » (FJELD et al., 1998). De plus, les travailleurs qui avaient davantage de plantes dans leur bureau « ont pris un peu moins de journées de congé de maladie et ont été un peu plus productifs au travail »

    De même, des travailleurs entourés de verdure seraient 15% plus productifs que ceux qui n’ont pas de plantes autour d’eux, d’après une enquête menée conjointement par des chercheurs de l’université d’Exeter, de Groningen (Pays-Bas) et du Queensland (Australie)[1].
    D’autres enfin attestent d’effets positifs en matière économique, comme la synthèse « The economics of biophilia », parue en 2015 aux Etats-Unis.

    Un contact bienfaiteur pour la santé humaine comme pour celle de l’environnement.