Chronique
Dans une société où les déplacements ne cessent de croître, la mobilité et le temps disponible de l’individu sont devenus deux notions très proches.
De nombreux changements, en particulier le développement de la technologie, ont transformé la nature même de nos relations ainsi que le rapport de l’individu au travail. Les entreprises doivent évaluer les besoins de déplacement de façon transversale en tenant compte des attributs de fiabilité, sécurité, rapidité ainsi que de l’ensemble des alternatives envisageables.
C’est un fait, la mobilité devient prépondérante au sein de l’entreprise mais est-elle connue et maîtrisée ?
De nouvelles habitudes s’inscrivent aujourd’hui dans la sphère de l’entreprise, tout comme de nouveaux choix de consommation privés se mettent en place, sous la pression des nouvelles générations et de l’explosion du marché des smartphones et des tablettes.
La génération « Y » insuffle des modes de pensées innovants et bouscule les procédures existantes. Elle veut prendre part à de multiples groupes sociaux tout en accroissant paradoxalement son indépendance. L’information – qui plus est, ciblée – doit être automatiquement délivrée sans avoir à la solliciter.
Pour ces populations, se réunir, travailler en équipe, prospecter… n’est pas forcément synonyme de déplacements. Des alternatives existent et elles souhaitent pouvoir les utiliser. Et quant elles passent une nuit à l’extérieur pour leur travail, la majorité d’entre elles (84%*) souhaite pouvoir prolonger cette mission professionnelle par du temps de loisirs. Cela créé un équilibre très particulier entre vie professionnelle et vie privée.
La frontière entre temps personnel et temps de travail devient alors particulièrement floue… la réglementation va devoir s’adapter.
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